La Ville de Bussy-Saint-Georges mène une politique volontariste en matière de prévention et de renforcement de la sécurité des lieux, des personnes et des biens. La vidéoprotection, regroupée au centre de supervision urbaine (CSU), complète avec efficacité la stratégie municipale en matière de sécurité urbaine.
Pour ce faire, la municipalité continue de s’équiper de caméras reliées au Centre de supervision urbaine.
Leur nombre est passé de 36 à 52 entre 2017 et 2020. De plus, 10 caméras supplémentaires seront installées chaque année, jusqu’en 2024, portant le total à plus de 90 caméras.
De dernière génération, les caméras sont contrôlables depuis le CSU. Capables d’effectuer une rotation de 360°, elles peuvent aussi zoomer jusqu’à 250 mètres pour lire avec précision une plaque d’immatriculation.
Les grands écrans « multi-vision » en qualité HD retransmettent en temps réel les images, sous l’oeil des agents.
En cas de délit constaté, les agents donnent immédiatement l’alerte afin de redéployer les patrouilles des polices municipale et/ou nationale.
C’est ainsi que de nombreux délits peuvent être empêchés et des flagrants délits constatés, tels que la vente à la sauvette, la vente de substances illicites, le vol de véhicules, le vol à l’arrache… De plus, ce dispositif facilite l’assistance aux personnes et aux biens, notamment lors d’accidents ou d’incendies.
L’effet dissuasif des caméras sur la voie publique n’est d’ailleurs plus à démontrer.
«L’impact le plus significatif concerne les agressions contre les personnes, où la progression a été mieux contenue dans les villes équipées de vidéoprotection», révélait ainsi une étude du Ministère de l’Intérieur. Depuis 2000, en zone police, alors que ces actes ont grimpé de plus de 40 %, ils ont augmenté deux fois moins vite dans la cinquantaine de villes vidéoprotégées. Même constat chez les gendarmes. «La densité de caméras a un effet préventif pour les agressions contre les personnes», constate l’enquête.
Autre fait avancé : « Contrairement à certains préjugés souvent véhiculés, l’effet plumeau, c’est-à-dire un déplacement de la délinquance vers les zones non couvertes, ne semble pas avéré». Et cela se vérifie «tant au regard des témoignages reçus des responsables de la police et de la gendarmerie nationale, qu’à la lumière des chiffres de la délinquance, qui ne montrent pas de dérives vers les zones non vidéoprotégées».
Bien encadrée par les lois et règlements relatifs aux libertés publiques et à la protection de la vie privée, la vidéosurveillance est donc aujourd’hui considérée comme un moyen efficace pour lutter contre l’insécurité dans les lieux publics et contre les nouvelles formes de délinquance (agressions, dégradations de biens publics…). Elle répond à différents objectifs : la prévention et la protection des personnes et des biens contre les actes de délinquance, la sécurité routière, la protection des bâtiments municipaux et leurs abords, l’aide aux personnes en difficulté sur la voie publique. Le dispositif a aussi un effet dissuasif, car elle permet l’intervention rapide des forces de police et donne tout de suite des éléments d’information permettant l’accélération des procédures et la résolution des problèmes.